Un futur ? [PV Champie]

Renaissance, ce soir est une reniassance, encore, toujours . . . La nuit appaisa nos crocs assoiffés, et nous permet de nous nourrir pour survivre, car le poid de notre fardeau est celui de notre propre éxistence. Le jour, nous sommes vulénrables, et la nuit, nous sommes surpuissants. Mais intéreieurement, j'ai peur. Notre clan est en train de partir en fumée ! Des mortels se mêlent dans nos pattes, et j'ai bien l'impression que je suis la seule à ne pas apprécier. Même si j'ai déjà rencontrer quelques uns de ces êtres, je ne m'y suis pas lié d'amitié. Ils sont en train de corrompre les Vampires . . .

Mais ce qui maffecte le plus, c'est le fait que BloodSoul soit parti . . . il était notre controleur et a tout laisser tomber. D'un coté, je le comprends, certains membres se lient d'amitié avec les habitants qui ont nos proies, et je pense qu'il en a eut assez de se trimballer des boulets comme nous. Mais heureusement, il y a quelques membres qui n'ont pas décidé de suivre le chemin des autres, dont Saima, et Shade. BloodSoul . . . je me demande où peut-il bien être en ce moment.

Ma dernière discution avec lui a été brève, et il m'a appris à chasser, et j'ai pu en savoir un peu plus sur son passé. Malgré le fait que je ne connaissais pas énormément, il allait me manquer. Regardant les alentours, je me sentais bien seule, la lune était face à moi. Pour cette nuit, j'allais chasser seule. Tournant alors le dos à cette dernière, je me drigeais vers territoires des Leafgons, les verts. J'en repérais un facilement et sans difficulté, je pus l'abattre pour me nourrir de son sang. Je le vidais entièrement, et finis par le trainer dans des brouissailles remplies de ronce avant de recouvrir le tout de sable et de terre humide. Une fois repue, je me rendis compte que j'avais gagné en puissance, que j'étais plus forte. Il faut dire que je buvais pas mal en ce moment . . .

Je me dirigeais alors vers la prairie. Là où j'avais vu Blood pour la dernière fois. Je me laissais tomber sur le sol, j'avais envie de dormir, mais en même temps, je ne voulais pas. Une nostalgie me remplit le coeur, pourquoi donc ce sentiment ? je me mis à hurler à la mort, je ne savais même pas pourquoi d'ailleurs. Seule l'envie de rester seule était présent. L'ombre de la mort était partie, rejoignant alors ma victime.

Au loin, je pouvais voir se profiler une guerre qui approchait à grands pas. A moins ce que ce fut qu'une impression . . . Mes yeux gris perle regardaient quelque chose se profilaier à l'horizon, mais moi, je ne voyais rien à part l'envie irrésistible de pleurer. Pleurer de douleur ? de tristesse ? de rage ? je ne savais pas Peut-être que je pleurais pour ce qui allait arriver au clan par la suite, pour les prochaines souffrances à endurer.

Invité

» . Plus rien ne sera jamais comme avant. Ô plus rien. Plus jamais... Non, en réalité, ce sera comme avant. Mais le 'avant' qui s'était déroulé avant aujourd'hui. Un avant bien avant celui-ci... Il y a bien longtemps de cela... Voir des siècles. Mais je l'ai déjà vécut; j'en suis sûr. Certain. Ô Père, pourquoi devrais-je toujours revenir à cet état ? Pourquoi éprouver tant de ressentiments contradictoires ? Pourquoi chercher quelque chose qui est introuvable ? ... Ô père... Pourquoi toujours éprouver cette pitié pour certaines personnes, qui ne se rendent pas compte de leur côté si pathétique ? " Et le voyageur s'émut de pitié pour la petite race de loup dans laquelle il découvrait de si étonnants contrastes . "... C'est si vrai. Suis-je donc ce "voyageur" ? ... Oui, je le crois. Le serais-je toujours ? Cela aussi je le crois. Je ne vis que pour moi, et lorsque la race canidés me réfute, je me dois de m'en aller.
Pourquoi donc ? Tant de choses, tant de choses... Les miens ne sont plus ce qu'ils étaient. Ils ont tous péris, hormis cinq, qui eux-même ne sont plus ce qu'ils étaient... C'est désolant de voir cela. Père, qu'aurais-tu fais à ma place ? Oh, sûrement la même chose, je m'en doute. Mais comment rester auprès d'eux à présent ? Eux qui nous mène eux-même à notre propre perte ? Notre race ne sera bientôt plus Père. Que tu dois être déçut de cela. Toi qui avait mis si longtemps à bâtir une si belle race, forte, puissante et variée, unique à la fois. D'ailleurs, où es-tu ? Peut-être es-tu encore là, sur cette terre, à tenter de sauver ta propre race ? Hum... Je ne le crois pas. Si tu es encore là, tu dois juste la regarder s'éteindre sans y faire quoi que ce soit car, tu le sais, c'est de leur faute et d'aucun autre; ils doivent ne payer d'eux-même les frais. Oui. Et tu as bien raison Père.
Les miens n'y ont pas fait exception, alors que j'ai songé leur montrer ce qui était le pire pour nous. Nous ne sommes pas invincibles. Que faire ? Partir. Que faire d'autre, après tout ? Je n'ai plus rien à faire ici. Les miens ne font que flirter de plus en plus avec les loups 'normaux'. Ces loups normaux qui ne se rendent déjà que trop compte de notre existence. Même Shade s'est laissé attendrir... Je ne l'aurais jamais cru. Et ils ne veulent point quitter ces terres. Grand bien leur fasse, après tout. Ils ont choisis leur chemin; peut-être pas le bon, mais ils ont fait leur choix... Tout comme moi.
Je retourne à mon état d'avant. Ce solitaire complet qui m'occupait. Voyageur fermé au monde. N'est-ce pas un beau paradoxe ? Que m'importe de plus. Je redeviendrais ce que j'étais; peut-être est-ce ma nature, qu'en pensez-vous Père ? Voyageur qui jamais ne s'arrêtera. Voyageur qui toujours préférera voyager seul. " Qui veut aller loin, ménage sa monture. ". Pourtant, je ne me ménagerais pas. Jamais je ne m'arrêterais, jamais je ne faiblirais... Non, je faiblirais un jour. Un jour je me dirais que tout sera finit... Ou peut-être pas. Je ne sais pas. J'attendrais, encore et toujours, sans impatience. Calme et serein, comme je le suis toujours depuis si longtemps.
Marcher, sur ces terres sur lesquelles j'aurais vécut pendant un peu moins d'une année; cela aura été si court, et si long à la fois... Comment ont-ils pu être corrompus en si peu de temps ? Je me le demande tellement. Enfin. Grand bien leur fasse; je leur souhaite une dernière fois bon courage, espérant pour chacun d'entre eux le meilleur qu'il puisse leur arriver; ou presque, en tout cas. Une dernière fois je parcourt ces terres, sans faire attention à cette odeur si familière; celle de Rozan; mais je n'y ais point prêté attention, laissant mon âme vagabonder parmi les cieux étoilés. Moi, Blood Soul, ancien contrôleur des vampires, redevient aujourd'hui, simple solitaire, laissant son passé le suivre de près, marchant au présent, sans attendre quoi que ce soit du futur qui s'étend devant lui.

[ Navrée du temps mit... En plus, c'est nul, mais bon... ]

La douleur. le Silence. les pleurs . . . Mes lamres redoublaient de volume. Mes sanglots étaient éttouffés par les touffes d'herbes, et je me sentais mal . . . très mal. Une doeur familière, celle de BloodSoul. Un rêve ? Il y a peut de chance car nous avons commencé notre descente aux Enfers. En relevant un peu le museau, je pus avoir la certitude qu'il s'agissait de BloodSoul . . .

Une silhouette se détachait de l'horizon, le pelage gris souris du mâle me semblait comme irréel. J'essuyais mes larmes d'un gracieux coup de patte, et tentais de me reprendre. Je galopais vers la silhouette. Si c'était bel et bien un rêve, autant aller voir le BloodSoul iréel une dernière fois. En me rapprochant de lui, je sentais comme une plaie se déchirer en moi. Pourquoi cette sensation ? Allez savoir . . .

Une fois arrivée juste derrière BloodSoul, je lui hurlais :

NON !!! Attends ! ne t'en va pas !

Sans faire attention ou je mettais les pattes, je trébuchais sur un caillou et tombais sur BloodSoul. Je manquais de sang . . . il fallait que j'aille chasser dans les trois prochaines nuit qui venaient. Je me relevais péniblement et ne sachant que dire devant lui, restais là, à contempler ses prunelles vertes étincellantes.

Invité

[ Navrée du temps mit et de la qualité plus que médiocre de ce poste . ]

» . Que le vent souffle une dernière fois dans ma crinière; qu'il me fasse frissonner une dernière fois sur ces terres qui ne seront plus jamais retrouvée par la personne que je suis. S'en aller de nouveau; toujours et à jamais... Est-ce là donc ma destinée et le chemin que je devrais à jamais entreprendre Père ? Parfois, je me demande où tu es, ce que tu fais... Ou si tu es déjà partit, rejoindre tout le reste de 'mon' clan décédé sous les eaux. Et vous Mère ? Où êtes-vous à l'heure qu'il est ? Partie aussi ? Qui sait, si vous êtes encore en vie, Père, Mère... Peut-être nous retrouverons-nous un jour. Pour mon plus grand bonheur et le votre ? Oh, j'en doute. Mère, suivant tes instincts tu te devrais de m'attaquer, livrant violemment bataille... Si je gagne, peut-être aurais-je le droit à une félicitation murmurée au vent; dans le cas contraire, je vous vois déjà bien me chasser en déclarant que je suis un piètre fils. Et Père ?.. Oh, je n'en sais trop rien, je ne t'ai point connu en réalité...
Plongé dans mes pensées lointaines, je ne me rendis pas compte qu'une louve bien connue de ma mémoire me fonçait dessus... Je ne m'en rendis compte que lorsqu'elle hurla quelque chose et, surtout, lorsqu'elle me tomba dessus plus ou moins violemment. N'y étant point préparé, je chutais, avec elle sur moi. Elle se releva et me regarda droit dans les yeux... C'est alors que je la reconnue; instantanément. Rozan. La louve blanche avait les yeux rougeoyant, étincelant comme jamais. Je soupirais légèrement et me relevais à mon tour avant de m'ébrouer doucement et de m'asseoir face à elle. On aurait dit qu'elle avait pleurer peu avant, car ses yeux étaient rouges; non, pas le rouge de ses prunelles mais le reste de ses yeux...

" Bonsoir... Rozan... "

Déclarais-je doucement, comme un murmure. J'ignorais ce qui l'avait conduit à moi; ce qui l'avait conduit à m'arrêter ainsi... Mais elle l'avait fait. Voulait-elle me dire quelque chose avant que je ne parte ? Je ne cherchais pas plus loin et resta là, face à elle, à attendre patiemment, comme j'ai toujours su le faire. Je la regardais dans les yeux sans frémir, sans honte ni regrets... Si elle me manquerait un peu, quand même, car s'était une louve assez spéciale que j'appréciais, il faut le dire. Je restais donc là, à la regarder, et à laisser le vent ébouriffer mon pelage de cendre, et relever ma mèche bordeaux.

BloodSoul se releva et s'assit en face de moi. Il me répondit :

" Bonsoir... Rozan... "

Le savoir là, en face de moi, sans qu'il ne soit sous la forme d'un fantome du passé, me retournait le coeur. J'inspirais à fond avant de lui sourire tristement et de lui chuchoter :

S'il te plait . . . Ne t'en va pas . . . Qu'allons-nous devenir si tu pars ? tu sais que nous nous sommes affaiblis . . . Toi seul peut nous faire revenir sur le droit chemin . . . Alors je t'en prie . . .. Reste . . .

Je m'aperçus que ma voix sanglotait, et je fermais alors les yeux. Tentant de me reprendre. Je respirais fortement. mon coeur se serrait. J'avais mal. je voulais le voir une dernière fois avant qu'il ne parte, avoir une dernière image de lui dans ma mémoire. Je relevais la tête et hésitais à lui dire pourquoi est ce que je ne voulais pas qu'il parte en particulier. Au début, ce n'était pas encore très clair dans ma tête, mais avec le temps, j'ai compris que je ne pouvais rien y faire. J'aimais BloodSoul. réalité dure à avaler pour quelqu'un comme moi. Une nouvelle déchirure à supporter. Une nouvelle faiblesse à surmonter. mais je ne pouvais pas le révéler à BloodSoul. Que dirait-il ? et quand bien même il ne dirait rien, il partirait quand même, je le connaissais suffisemment maintenant pour avoir ce genre de raisonnement. Je ne pouvais rien dire. De plus, j'étais la seule des membres encore vivants à qui il avait révélé une partie de son douloureux passé.

Je baissais la tête, ma crinière couleur cramoisie me cachant le visage. je retenais mes larmes, j'avais déja pleuré.

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» Hunter - Futur Alpha Skywing [URGENT]
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» Ah ah ah. [Champie]
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